2 pleine pages sur BIMCHAIN.io dans la presse parue quasi en même temps ce mois de Juin. Un article de Stephen Cousins dans BIM+, et de Julie Nicolas dans le Moniteur.
(Pour les non abonnés, l’article complet est ici !)
2 pleine pages sur BIMCHAIN.io dans la presse parue quasi en même temps ce mois de Juin. Un article de Stephen Cousins dans BIM+, et de Julie Nicolas dans le Moniteur.
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BIMCHAIN.io sera à DIGIBAT le 14 Juin, le salon du numérique pour le BTP.
Conférences, ateliers, rendez-vous d’affaires et un salon d’exposition sont au programme de cet évènement qui se tiendra à Laval de 14h à 21h
Nous animons un atelier à 16h45, ‘BIM et Blockchain, de la théorie à la pratique’ . Soyez les bienvenus, l’évènement est gratuit, cliquez simplement ci-dessous.
Nous y serons aussi, à cette grande messe annuelle de Vivatech ! Préparez vos barres énergétiques bio pour ce marathon
qui va mêler conférences, démo, pitchs, hackhathon – et surtout faîtes-vous en avance un programme bien défini . Le nôtre est simple : vous rencontrer, jeudi 24 et vendredi 25, à notre stand BIMCHAIN.io J30-018, au village RATP Groupe qui nous accueille. J’avoue par contre devoir m’absenter pour assister à ces 2 conférences : celle de Joe Lubin, cofondateur d’Ethereum qui vient d’ouvrir un bureau Consensys à Paris, et de celle de Tristan Harris, qui va nous parler Ethique et Humanité, au milieu de ce “tout techno” . J’espère vous y voir aussi !
Nous avons été sélectionné par Impulse Partners pour intégrer leur Lab‘, et c’est une très bonne nouvelle. C’est une très bonne nouvelle car, outre le fait d’avoir convaincu un jury d’experts du métier, nous allons bénéficier d’un réseau des 50 plus importants corporate en France, et ouvrir une porte vers le Royaume-Uni. Nous étions faits pour nous rencontrer, c’est fait !
Beaucoup de belles rencontres au BIM World 2018 sur notre stand partagé avec le CSTB Lab’, et des discussions passionnantes sur comment BIMCHAIN.io va aider par exemple :
A-BIME à protéger les droits d’auteur dans la rénovation des bâtiments historiques
SNCF Réseau à suivre le cycle de vie des matériaux utilisés depuis la maquette numérique pour une économie circulaire.
Bouygues à s’engager directement depuis la maquette en phase construction sur une sous-partie du dossier uniquement , comme un étage ou une façade.
Et surtout deux événements forts :
L’ouverture de la plateforme collaborative du PTNB : KROQI
“Collégialement nous avons tous intérêt à faire le pas” précisa Julien Denormandie, secrétaire d’état à la Cohésion des Territoires, avec pour ambition de faire profiter les TPE/PME/Artisans de la révolution BIM.
LUTECIUM annoncé comme partenaire du PTNB pour intégrer BIMCHAIN.io à KROQI.
La Conférence : le BIM sur le Grand Paris Express
“Le problème majeur du BIM est que la maquette n’est pas contractuelle. Le cadre collaboratif est freiné par une réelle difficulté de la gestion contractuelle qui empêche d’exploiter pleinement le “data centrisme” de la maquette numérique” dixit Nicolas Lefort, BIM Manager pour la SGP.
Tous les processus – contrôle technique, visa de l’architecte, marchés publics.. – continuent de s’opérer sur les livrables traditionnels, c’est-à-dire des plans papiers 2D, extraits ou non des maquettes numériques. Dans ce cadre, a quoi sert la maquette ?
Contractualiser directement la maquette numérique comme le propose BIMCHAIN.io permet de diminuer – voire de supprimer – tous ces livrables « papiers » – et surtout de lui redonner son rôle de base de données centrale à tous les processus.
Il y a un an, Maxime et moi parcourions le BIM World, spectateurs attentifs des stands et conférences, pour appréhender la maturité du secteur et comprendre les freins à l’adoption de la révolution BIM.
Quelques mois après nous avons conçu BIMCHAIN.io, la solution Blockckhain pour accélérer la révolution BIM.
Cette année, nous sommes fiers de faire partie des acteurs du BIM World, exposant au stand 141 du CSTB Lab’ : venez découvrir avec nous pourquoi la Blockchain est la clé de la dématérialisation des contrats et engagements, et le facilitateur de confiance dont le métier a besoin.
Rendez-vous donc les 28-29 Mars à la Défense – nous avons des invitations pour vous: soyez parmi les 10 premiers à nous envoyer un mail avec votre nom et prénom !
Nous étions invités en Février au Mastère Spécialisé BIM de l’ESTP pour débattre avec les étudiants de l’apport potentiel de la Blockchain au BIM, et de notre solution BIMCHAIN.io. Une séance qui devait durer une heure qui s’est finalement étirée sur plus de deux tant l’audience était pointue ! En vrac, des discussions sur la granularité des données et la capacité des logiciels à gérer les objets, la maturité de l’administration quant à la dématérialisation. Mais aussi les concurrents d’Ethereum, les ICOs, les calculs des prix des transaction, l’impact écologique du Proof of Work … Intense ! Merci Kevin pour l’invit’ et à tous pour ce moment.
Le travail partagé autour d’une maquette numérique implique de se poser la question de son appartenance, et le protocole BIM n’aborde que très rarement les problèmes juridiques de Propriété Intellectuelle qu’entraine ce travail collaboratif au sein des différentes disciplines. Car comme l’évoquent Anne-Marie Bellenger et Amélie Blandin dans leur livre le BIM sous l’angle du droit , « le protocole BIM se doit d’être clair et précis (…) dans la répartition des tâches entre les différents acteurs afin de sécuriser l’identification des obligations respectives de chacun et les responsabilités afférentes. »
Transmettre les données provenant de multiples auteurs sur un document partagé unique (la maquette numérique) est juridiquement complexe, car cela remet en cause les engagements contractuels pratiqués traditionnellement entre les disciplines. Transmettre le droit d’usage de la maquette numérique ne l’est pas moins.
Le rapport « Droit du numérique & bâtiment » dans le cadre du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment (PTNB) est explicite sur le sujet.
« La maquette numérique mêle un nombre important de droits de la propriété intellectuelle : savoir-faire, droits d’auteur, brevets, dessins et modèles, droits des marques, droits des bases de données mais aussi de contributeurs et donc d’apports de ces derniers. »
Et ce rapport décrit précisément « trois types de régimes lorsque plusieurs exécutants interviennent » :
1. « L’œuvre composite est une œuvre nouvelle à laquelle est incorporée une œuvre préexistante sans la collaboration de l’auteur de cette dernière. L’auteur de l’œuvre première n’est ainsi pas l’auteur de l’œuvre composite. »
« Le dernier contributeur de la maquette uniquement aura la titularité des droits sur la maquette numérique. »
Elle est issue d’un travail collaboratif de BIM niveau 2 où chaque contributeur, auteur de sa maquette-métier, participe à la composition d’un modèle fédéré dont la maîtrise d’ouvrage est l’auteur final.
2. «L’œuvre collective est une œuvre créée sur l’initiative d’une personne qui l’édite, la publie et la divulgue sous sa direction et en son nom. »
« L’œuvre collective serait alors la propriété de la personne physique ou morale sous le nom de laquelle elle est divulguée, cette personne serait investie des droits d’auteur. »
Elle est issue d’un travail collaboratif entre le BIM niveau 1 et 2 où une personne (le BIM manager par exemple) est l’auteur de la maquette numérique en modélisant au nom de tous ou certains des intervenants.
3. « L’œuvre de collaboration est une œuvre sur laquelle plusieurs auteurs ont travaillé. Les auteurs ont travaillé ensemble à l’élaboration de l’œuvre de telle sorte qu’il est impossible de déterminer avec précision les apports des différents auteurs. »
« Dans le cas d’une œuvre de collaboration, chacun des auteurs, s’il rapporte la preuve de sa collaboration, est investi de droits d’auteur sur l’œuvre en copropriété. »
« Selon nous, ce régime de collaboration est très difficilement gérable en raison des nombreux auteurs de la maquette numérique, qui pourraient ainsi bloquer l’exploitation de la maquette dans sa totalité, notamment dans une phase ultérieure ou des données de la maquette seraient utilisées. »
Elle est issue d’un travail collaboratif au-delà du BIM niveau 2 voire de BIM niveau 3 où chaque acteur contribue simultanément sur une maquette numérique centrale partagée.
« La nécessité de recourir à la contractualisation est donc plus forte pour éviter le blocage émanant de l’un des auteurs pour l’exploitation de la maquette. » .
Ce que confirme Olivier Celnik en préface du livre « le BIM sous l’angle du droit » : « Suivant les conclusions du rapport Pican, on admettra que le BIM est appelé à être essentiellement contractuel, et non juridique : ce n’est pas la loi qui fixera un cadre unique et rigide mais, au contraire, le contrat qui devra prendre en compte les spécificités de chaque projet, avec son contexte et ses acteurs. »
Cette nouvelle technologie de traçabilité amène une relation de confiance entre les acteurs multiples de la construction en inscrivant leurs interventions sur la maquette numérique.
Pour chaque document échangé, la blockchain est capable de créer un identifiant, une signature digitale unique, et d’ancrer sa contribution personnelle horodatée dans la chaine des interventions qui permettent de modéliser ensemble la maquette numérique.
Il est donc possible de retracer complètement la chaine des participations (données et documents) et ainsi d’assurer et de protéger toutes les contributions des intervenants dans la maquette numérique par preuves d’antériorité.
Demain, grâce à BIMCHAIN.io, chaque intervenant utilisera la blockchain en toute simplicité et en toute transparence, en sachant juste que son utilisation sécurise et assure ses droits d’auteur et sa protection intellectuelle.
La maquette numérique est contractualisée en copropriété et exploitable en toute sérénité durant tout le cycle de vie du bâtiment.
à Batimat’ pour un vrai …face à face! avec le secrétaire d’Etat Julien Denormandie. Nous avons bien évidemment vanté l’apport de BIMCHAIN.io dans la transition numérique du métier – et BIM en particulier – mais aussi abordé le potentiel de la Blockchain dans la construction. Si la valeur légale de la Blockchain a été reconnue dans Code Monétaire et Financier en 2016 , pourquoi le Code de la Construction – apparemment en pleine révision – ne devrait-il pas suivre en 2018 ? A suivre …
Chez Lutecium, nous sommes plutôt contents de faire partie des 6 premiers lauréats à intégrer le CSTB Lab’ , qui est convaincu que nous pouvons aider à faire adapter le BIM en France grâce à BIMCHAIN.io.
Nous avons hâte de travailler avec le CSTB et Impulse Partners pour accéler notre croissance.Et bravo aussi à Seve, Snapkin, Levels3D, XTreeE, Syscobat !